Autor:
Dominik Andabak
De nos jours, le terme micro-plastique est familier à la plupart des gens. Avec la popularité croissante des thèmes de la durabilité dans nos médias, des termes tels que microplastiques, particules de plastique ou encore nano-plastiques sont largement répandus. Tous ceux qui connaissent ces termes ont une petite idée de ce qu’ils recouvrent. Mais que se cache-t-il exactement derrière le terme de micro-plastique et quel est son impact sur notre environnement ?
Table des matières
ToggleDéfinition
Selon une définition de la National Oceanic and Atmospheric Administration, on appelle microplastiques les petites particules de plastique d’un diamètre inférieur à 5 mm. Toutes les particules de plastique qui sont encore plus petites sont appelées nanoplastiques.
On peut distinguer les micro-plastiques des particules produites à des fins d’utilisation (par exemple dans le dentifrice) et de celles qui résultent de la décomposition des produits en plastique (déchets plastiques).
Les deux variantes susmentionnées ont un impact sur l’environnement, car le plastique est difficilement dégradable.
Origine des micro-plastiques
Une très grande partie des petites particules est produite par des activités terrestres. Parmi celles-ci, on trouve par exemple
- Usure des pneus des véhicules à moteur
- Lavage de textiles synthétiques
- Poussières fines urbaines
- Résidus de produits cosmétiques
En outre, des “microparticules plastiques secondaires” peuvent également être produites. Ils résultent de la décomposition des macro-plastiques (objets plus grands en plastique). Les sacs en plastique ou les meubles en sont des exemples. La décomposition des macro-plastiques dure très longtemps et souvent plus de 100 ans.
Propagation
C’est triste, mais c’est vrai. Les micro-plastiques sont présents dans tous les domaines de notre environnement. Dans l’air, dans l’eau et aussi dans nos corps, ainsi que dans les corps de tous les autres êtres vivants de notre planète. La raison en est l’omniprésence des substances humaines dans notre environnement.
Même dans l’Arctique, les effets sont évidents. Des recherches menées par l’institut Alfred Wegener ont donné des résultats effrayants. Dans l’eau de mer arctique, on a détecté en moyenne 40 particules par mètre cube. Cette concentration est comparable à celle de nos rivières ici en Europe.
Une grande partie des émissions de micro-plastiques finit dans le sol. La raison en est aussi l’usure de nos pneus. Les habitants du sol, comme par exemple nos vers de terre, peuvent ainsi mourir. Une partie de l’écosystème est ainsi perdue, car les vers de terre remplissent des fonctions importantes dans le sol. En conséquence, il pourrait avoir un impact négatif sur la fertilité du sol.
Chaque année, plus de 3 millions de tonnes de nos microparticules de plastique sont déversées dans nos océans. Ils proviennent principalement des textiles et de l’abrasion des pneus de voiture. Même au fond de la fosse des Mariannes, le point le plus profond de nos océans, on a tristement découvert des particules de plastique. On n’ose même pas imaginer le nombre de particules présentes dans les eaux autour des régions métropolitaines (ex. : New York).
Nos rivières d’eau douce sont bien sûr aussi fortement touchées par ce phénomène.En 2015, l’Université de Bâle a étudié le Rhin en tant qu’affluent marin sur la contamination par des particules de plastique. A la surface de la rivière, 31 échantillons ont été prélevés sur onze sites. Les concentrations mesurées étaient parmi les plus élevées au monde jusqu’à présent, avec une moyenne de près de 900.000 particules par kilomètre carré.
Les micro-plastiques présents dans notre eau potable peuvent heureusement être réduits à un point tel que, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le risque pour l’homme lié à l’eau potable est très faible.
Les micro-plastiques et leur importance pour l’environnement
Le plastique peut contenir des substances toxiques telles que des plastifiants, des composés de styrène, des phtalates et d’autres composants. Certains d’entre eux sont considérés comme potentiellement cancérigènes, toxiques ou perturbateurs endocriniens.
Si elles se retrouvent dans notre nourriture et notre boisson ou si nous les inhalons, des dommages ne sont pas à exclure.
Selon une étude de l’université de Bayreuth, un gramme de chair de moule contenait par exemple entre 0,13 et 2,45 microparticules de plastique, d’une taille comprise entre 0,003 et 5 millimètres.
Si la consommation d’eau recommandée n’est couverte que par des sources en bouteille, 90.000 micro-plastiques supplémentaires sont ingérés chaque année, contre 4.000 micro-plastiques pour ceux qui ne boivent que de l’eau du robinet.
Il est difficile d’évaluer l’effet des particules de plastique, car ce sujet est encore relativement récent, mais des effets négatifs ont déjà été mis en évidence, comme des inflammations au niveau du foie.
Mesures de prévention des micro-plastiques
- Réduction des déchets
- Alternatives aux micro-plastiques dans les produits
- Cosmétiques, gazon synthétique, textiles, lessive
- Retrait mécanique
- Lutte avec des bactéries
La tendance est claire et de plus en plus de magasins “sans emballage” ouvrent leurs portes. La tendance doit maintenant être adoptée par nous, les consommateurs finaux, afin de faire un pas dans la bonne direction, celle de la durabilité.
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FAQ
Qu´est ce que le micro-plastique ?
Selon une définition de la National Oceanic and Atmospheric Administration, on appelle microplastiques les petites particules de plastique d’un diamètre inférieur à 5 mm. Toutes les particules de plastique qui sont encore plus petites sont appelées nanoplastiques.
Comment les microplastiques se forment-ils ?
Une très grande partie des petites particules est produite par des activités terrestres. Parmi celles-ci, on trouve par exemple
– Usure des pneus des véhicules à moteur
– Lavage de textiles synthétiques
– Poussières fines urbaines
– Résidus de produits cosmétiques
En outre, des “microparticules plastiques secondaires” peuvent également être produites. Ils résultent de la décomposition des macro-plastiques (objets plus grands en plastique).
Comment peut-on éviter les microplastiques ?
– Réduction des déchets
– Alternatives aux microplastiques dans les produits tels que les cosmétiques, le gazon artificiel, les textiles, les détergents.
• Lutte avec des bactéries
La tendance est claire et de plus en plus de magasins “sans emballage” ouvrent leurs portes. La tendance doit maintenant être adoptée par nous, les consommateurs finaux, afin de faire un pas dans la bonne direction, celle de la durabilité.